Broutards La Turquie se fait attendre

De son côté, l’Algérie a repris ses importations. Dans un premier temps, ce sont les femelles amouillantes qui sont très recherchées pour faire face à plus de 6 mois d’interruption. La demande en broutards est également présente, mais les tarifs français refroidissent l’ardeur des acheteurs qui doivent également supporter la dévaluation du dinar de 15 % cet été.

En Italie, les besoins sont modestes, mais les disponibilités du marché français ne permettent pas aux exportateurs de peser sur les prix comme les autres années.

L’Espagne reste un client avec des besoins pour approvisionner ces gros ateliers d’engraissement destinés à fournir le Maghreb, la Turquie ou l’Égypte.

Face à ces débouchés multiples, si on ajoute l’Allemagne, la Belgique ou le marché français, le marché résiste assez bien en ce début de sortie d’automne. Les mâles charolais vaccinés et pesant entre 350 kg et 450 kg se maintiennent entre 2,60 et 2,75 €/kg vif.

Le commerce des limousins reste fluide. L’offre ne couvre pas la demande avec les U de 350 à 400 kg qui se commercialisent de 2,80 et 2,90 €/kg vif et de 3,05 à 3,20 €/kg pour les 250-300 kg.

Que ce soit vers l’Espagne ou les Pays-Bas, la demande de blonds d’Aquitaine est soutenue. Les 270-320 kg U de conformation se négocient entre autour de 1 000 et 1 100 €.

Dans les femelles, la demande italienne est ferme alors que l’offre reste mesurée. Les tarifs des charolaises U de 300-350 kg se sont vendus autour de 2,70 €/kg sur les marchés du Centre. La vente est normale avec des tarifs stables dans les ordinaires qui partent vers l’Espagne est qui se négocient entre 500 et 650 €.

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